Bio

C’est en sortant d’un brevet de technicien en qualité de « dessinateur publicitaire option arts graphiques » que j’ai été amené à créer des motifs pour des tatoueurs.
Rapidement, l’un d’eux m’a enjoint à devenir son apprenti et c’est rapidement que ce nouveau support d’expression graphique m’a amené à devenir tatoueur professionnel, c’était en septembre 1998 à Nancy.
J’ai alors constaté avec sidération qu’aucune réglementation ou formation n’encadrait cette profession.
Outre ce constat, j’ai fait mes valises pour Paris où j’ai pu enrichir mes compétences dans de grosses boutiques Parisiennes mais toujours en faisant le constat que le discours et les pratiques hygiéniques n’étaient pas respectées mais motivées que par le profit.
J’ai donc dés 2001 déposé un certificat d’utilité auprès de l’INPI pour le micro-conditionnement à volumes variables d’encre de tatouage et autres produits usités lors de cette pratique.
Mais de nombreux professionnels contacté pour tenter de créer une synergie ont réagis par une fin de non recevoir, m’entravant dans mes innovations.


Déterminé de ce fait d’appliquer ma propre rigueur sanitaire au sein de mon propre studio, j’ai entrepris de prendre conseil auprès de l’afnor, d’avocats ainsi que d’hygiénistes pour orienter mes pratiques et ainsi proposer des pratiques rigoureuses et certifiées non sans continuer d’alerter les organisations étatiques soulevant la fronde du SNAT qui, entrainant ses adhérents dans une réaction des plus révélatrice, puisqu’un appel à la manifestation en plein mois de Novembre 2005 devant le ministère de la santé fut organisée par le SNAT dont le président autoproclamé TINTIN donna comme mot d’ordre de se dévêtir afin de prouver la bonne santé des tatoués présents.

Recevant un accueil très favorable de ma clientèle, la concurrence ainsi que leur entourage ne l’ont pas accueillis du même œil, m’exposant à des diffamations, agressions physiques et une concurrence déloyale féroce notamment de membres du SNAT.


C’est alors qu’en Juin 2006, je me résignai à alerter Mr Laurent HENART, député de Meurthe-et-Moselle, maire de Nancy et vice-président de la métropole du Grand Nancy, qui fit une question ouverte sur le sujet des conditions sanitaires de cette profession à l’assemblée nationale à Mme Roselyne BACHELOT, ministre de la santé sous le mandat présidentiel de Nicolas SARKOZY.


Ce rapport reçu immédiatement une réaction des plus grotesque de la part du SNAT se victimisant de ne pas comprendre ledit rapport


C’est ainsi que le décret 2008-149 du 19 février 2008 naquit offrant enfin un cadre à ces professions du tatouage artistique et esthétique mais aussi du perçage malgré les foudres de la plus grande majorité des praticiens de ces techniques.

à suivre …